Anatomie Sexuelle Feminine Humaine
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L'appareil génital féminin intervient dans les fonctions reproductives et sexuelles de la femme. Il est composé de la vulve, du vagin, de l'utérus, des trompes et des ovaires. La partie de l'appareil reproducteur située à l'intérieur du corps est dite tractus génital féminin. Le tractus génital abrite une microflore spécifique et possède naturellement des « systèmes de défenses variés, complémentaires, additifs voire synergiques, contre le risque infectieux »[1], avec des « défenses non immunes, pré-immunes et immunes »[2].
Le clitoris, malgré quelques hypothèses faites pour justifier de son existence sur des bases évolutionnistes, n'est généralement pas considéré comme jouant un rôle dans la fonction reproductrice[4]. D'une structure complexe, présentant de fortes analogies avec le pénis, il devient tumescent sous l'effet de l'excitation sexuelle[5]. Sa partie visible, le gland du clitoris, est très fortement innervée[6]. Il joue un grand rôle dans le plaisir sexuel. Outre le gland et le corps du clitoris, il comporte deux piliers et deux bulbes dits vestibulaires ou clitoridiens.
"Les personnes intersexes naissent avec des caractères sexuels qui ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du sexe masculin ou du sexe féminin", dit l'ONU. On a longtemps parler d'hermaphrodisme, de vrai et pseudo-hermaphrodisme pour l'humain qui ne sont toutefois pas des termes médicaux pour exprimer l'intersexuation. Ce terme médical définit les personnes dont les caractéristiques sexuelles n'entrent pas dans l'une des deux cases "normales" typiques : féminin et masculin. Le point avec Nicolas Morel-Journel, urologue et spécialiste des chirurgies de reconstructions génitales au CHU de Lyon.
"On ne parle plus d'hermaphrodisme ou de pseudo-hermaphrodisme. La notion d'intersexuation est désormais celle qu'on utilise pour les personnes concernées dites "intersexes". C'est un terme plus respectueux et qui englobe véritablement toutes les personnes concernées, ce qui n'est finalement pas le cas avec le mot hermaphrodisme", explique Nicolas Morel-Journel, urologue, spécialise des chirurgies de réassignation sexuelle. "Il s'agit d'une notion très large qui va des personnes qui ont une perturbation hormonale modérée à des personnes qui naissent avec des cellules XY et des cellules XX" explique-t-il. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, "les personnes intersexes naissent avec des caractères sexuels qui ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du sexe masculin ou du sexe féminin".
Outre l'accompagnement psychologique, "sur le plan médical, la prise en charge des personnes intersexes s'articule sur les traitements hormonaux et les chirurgies de reconstruction (prothèses mammaires, mastectomie, reconstruction de l'appareil génital)", énumère Nicolas Morel-Journal. "Dans de nombreux pays, on fait subir aux enfants intersexes des opérations chirurgicales et autres traitements à répétition pour tenter de modifier leurs caractères sexuels ou leur apparence. En plus de leur causer des souffrances physiques, psychologiques et émotives, ces procédures enfreignent leurs droits" écrit l'ONU. Faut-il ou non pratiquer des opérations de réassignation sexuelle sur des enfants trop jeunes pour choisir mais qu'on opère afin qu'ils soient conformes aux "normes" masculine ou féminine ? La question n'est en tout cas plus un tabou. Le législateur s'en est d'ailleurs emparé dans la loi du 2 août 2021 relative à la bioéthique. Malgré un appel aux bonnes pratiques et des avancées comme le report de la mention du sexe à l'état civil, la loi n'interdit pas les interventions chirurgicales sur les bébés, qui ne sont pourtant pas en capacité de choisir.
Si le chromosome X est de grande taille, et porte donc de très nombreux gènes, le chromosome Y est à l'inverse de très petite taille, et porte peu de gènes, qui ont comme rôle principal de permettre la formation des spermatozoïdes. "Le chromosome Y porte également un gène tout à fait particulier, celui du déterminisme du sexe masculin, le gène SRY. Sa seule présence conduit un embryon à développer un sexe masculin. Si le sexe chromosomique est défini lors de la fécondation, il faut attendre la 7ème semaine de développement pour commencer à avoir une différenciation sexuelle ", souligne le généticien.
Sommaire Qu'est-ce qu'un chromosome ? Caryotype chez la femme Caryotype chez l'homme Différenciation sexuelle Maladies liées aux chromosomes sexuels Qu'est-ce qu'un chromosome ? L'ADN de toutes les...
Le clitoris connait une histoire tourmentée, ainsi qu'en atteste le livre de Jean-Claude Piquard, intitulé La Fabuleuse Histoire du clitoris : "Sa première mention apparaît en 1559 sous la plume d'un anatomiste vénitien. Dans les pages des traités d'anatomie de la Renaissance, sa fonction érogène ne fait aucun doute : il est qualifié de « verge de la femme. »
Jusqu'au début du 20e siècle, le clitoris est un organe connu, oscillant, selon les périodes, entre valorisation et diabolisation. Entre les années 1930 et 1960, le clitoris va disparaître des pages des dictionnaires. Les femmes subissent une telle régression sur la connaissance de leur corps, soulignent Benoîte Groult, historienne, ou Carine Martin et Benoît Cousyn, sexologues, qu'ils qualifient la conséquence de ces décennies « d'excision psychique ». Sa redécouverte est récente : la libération sexuelle et les revendications féministes qui émergent à partir de 1968 apportent un nouvel âge d'or à cet organe (sources 1 et 2 ).
Le clitoris est un organe érectile dont une partie est visible sur la vulve. Il a fallu attendre 2017 pour voir entrer cette partie de l'anatomie féminine dans les manuels scolaires ! Le clitoris est un pourtant un organe central du plaisir qui a beaucoup à nous apprendre.
Que le clitoris soit un organe exclusivement dédié au plaisir est une idée que l'on retrouve autant dans le discours féministe que dans la littérature sexologique. S'il laisse de côté les productions militantes, Levin souligne et déplore l'hostilité que peuvent exprimer les savantes face à la double fonction clitoridienne. Il cite ainsi l'anatomiste Helen O'Connell, pour qui «attacher une fonction reproductive aux mécanismes d'excitation sexuelle» serait «contraire au plaisir sexuel» et qui fustige l'«explication reproductive d'un phénomène sexuel» comme un «manque de reconnaissance de la fonction sexuelle féminine distincte de la reproduction».
Levin n'est pas non plus tendre avec la psychanalyste Joanna Ryan qui, critiquant une de ses consœurs défendant (sans preuves scientifiques convaincantes, remarque néanmoins Levin) une possible fonction reproductive du clitoris, «pontifie de manière antipathique» sur le fait qu'elle réduirait l'expérience et le plaisir sexuels féminins aux fonctions de la reproduction hétérosexuelle. Aux yeux de Levin, de tels commentaires sont de «malheureux jugements de valeur dénués de sens» qui, non contents d'ignorer la dualité récréative et reproductive des mécanismes d'excitation sexuelle, laissent entendre que «les mécanismes de reproduction et leur étude seraient en quelque sorte inférieurs à ceux générant le plaisir sexuel». Quant au plaisir sexuel comme mono-fonction du clitoris, le scientifique œuvrant depuis le début des années 2000 comme chercheur indépendant, ne voit qu'un «mantra».
D'un côté, il déplore la sexophobie de ses collègues physiologistes. Il est ainsi persuadé que sa spécialisation dans l'étude de l'excitation sexuelle humaine aura été «un frein pour sa carrière» et se rappelle les commentaires de ses collègues dans la seconde moitié des années 1970 qui jugeaient ses travaux «non scientifiques» et sous-entendaient lourdement que les participantes à ses études étaient des prostituées. Des tabous qui, comme souvent, n'ont pas été sans tragiques conséquences.
Reste que dans les quartiers sexologiques, le pendule oscille vers des excès inverses. Tout ce qui semble un peu trop biologique (sous-entendu: procréatif) est ignoré. Dans une précédente synthèse portant sur les différents modèles des réponses sexuelles humaines, Levin remarque qu'aucun ne pointe vers leurs «rôle(s) et influences possibles dans les processus reproductifs».
En ce qui concerne le clitoris, Levin estime (et atteste par une quarantaine de références) que sa stimulation contribue notamment à augmenter le taux d'oxygène dans le vagin, ce qui facilite la mobilité des spermatozoïdes. En outre, l'acidité du vagin diminue, ce qui le rend moins hostile aux gamètes mâles. Enfin, en commandant l'excitation sexuelle, le clitoris induit un ballonnement du vagin ralentissant la progression des spermatozoïdes et leur permettant d'être activés par des facteurs vaginaux. Comme il le résume: «La tâche reproductive du clitoris est d'activer le cerveau pour qu'il induise les différents changements nécessaires dans le tractus génital féminin afin d'assurer grâce au plaisir que [...] les meilleures conditions possibles soient créées pour permettre la réussite de la reproduction.»
Son côté majoritairement externe pourrait faire penser que son anatomie est parfaitement connue mais il n'en est rien. La preuve en est qu'il demeure, encore aujourd'hui, le sujet principal de préoccupation des hommes. En effet, nombreux sont les hommes qui s'interrogent entre autres sur la taille ou la forme de leur sexe et sur sa capacité à donner du plaisir.
Parce qu'une bonne connaissance de l'anatomie de son propre sexe, mais également de celui de son ou sa partenaire, est essentielle pour parvenir à une sexualité riche et harmonieuse, découvrez au travers d'articles clairs et précis tout ce qu'il faut savoir sur les organes génitaux externes et internes de l'homme. L'anatomie masculine n'aura alors plus de secret pour vous ! 2b1af7f3a8